Le Sceau amoureux de la Lune • Lecture astrologique de Philippe Bonato pour la Pleine Lune du 17 octobre

Comme dit par Philippe dans son bulletin, vu la puissance complexe de cette Pleine Lune qu’il a si formidablement réussi à décrypter et à nous expliquer de manière presque simple 😅 j’ai besoin de prendre le temps de dormir dessus pour vous en donner mes échos personnels. Ils commencent à pleuvoir à verse comme autant de bénédictions que le Ciel nous envoie pour le reset que je nous souhaite à tous d’avoir le cœurage de faire 💖 
À propos du reset, la Chaine de Nerika a publié un bon résumé de ma dernière vidéo sur youtube : https://youtu.be/ham-1EFr8M8?feature=shared. 😃🙏
– Arouna 

Bonjour à toutes et à tous,

La Pleine Lune aura lieu le 17 octobre à 11h27 en temps universel, 13h27 à Paris, 7h37 à Montréal, 19h27 à Hong-Kong.

Le Soleil à 24°35 Balance, la Lune lui fait face à 24°35 en Bélier.
Elle est désignée comme étant une super Lune, car elle est très près de son périgée, le point le plus proche de la Terre. Elle apparaîtra très lumineuse.

Pluton s’apprête à changer d’énergie, à passer du Capricorne au Verseau. La planète qui vient à peine de reprendre sa marche en avant est toujours dans une phase stationnaire. Elle prend son temps pour repartir, comme pour accumuler de la force intérieure. Le Ciel nous appelle à faire de même.
Prenons des forces, car le futur proche va nous entraîner dans un tourbillon de changements tant intérieurs qu’extérieurs.

Si nous observons la carte de ce Ciel, elle est inondée de nombreux aspects, ce qui ressemble à un fouillis d’énergie. On y voit un hexagramme et un grand Carré.
Mettons tranquillement de l’ordre dans tout cela, car de l’ordre, il y en a !

Notons pour commencer que Pluton est en harmonie vibratoire avec Neptune, qui l’est lui-même avec Uranus, qui l’est avec Mars, qui l’est avec Vesta, qui l’est avec Vénus, qui l’est avec Pluton. Remarquez que nous venons de faire un tour complet du Zodiaque, de Pluton à Pluton, un tour tout en harmonie avec une magnifique étoile à six branches, un hexagramme qui se dessine en plus dans le Ciel.

– La première structure claire qui apparaît est donc un hexagramme, appelé Sceau de Salomon, en signe Yin, Terre et Eau, le symbole de pure harmonie qui appelle à l’équilibre et la Paix dans nos cœurs.
Le Ciel nous donne l’exemple ! Rêvons avec ferveur que les enfants d’Abraham se retrouvent, eux aussi, dans une grande manifestation revendiquant la Paix. Prouvons au monde entier que nous pouvons nous entendre et partager nos richesses… À commencer avec nos plus proches, rajoute Arouna :)) 
Pour cela, il faut donner une part de soi. Par le don de ce qu’il y a de plus précieux en nous, l’Amour de notre cœur. Par don d’Amour. Le Pardon est bien, comme elle l’a dit lors de sa soirée de Saint-Michel, le secret et la clef de l’esprit de Paix et je pense qu’elle a encore des choses à dire 😉 (replay Saint-Michel avec un « spécial pardon » disponible ici)

– La deuxième structure est un grand Carré qui est présent dans notre Ciel comme une pyramide vue de haut dans laquelle s’inscrit une croix. Nous avions eu cette configuration céleste le 14 Août dernier, la veille de la célébration de Marie, la Mère de l’enfant divin. C’était un appel à nous apaiser, car la montée de l’esprit de guerre se manifestait déjà avec virulence (voir à ce propos, mon bulletin et l’écho d’Arouna pour le 15 Août de cette exigeante année 2024).
Avec ce grand Carré qui revient accompagné cette fois par un Sceau de Salomon, on ne pourra pas dire que le Ciel n’a pas un message limpide pour les habitants de la Terre : Les autorités célestes s’évertuent à installer une haute fréquence vibratoire, afin qu’en nos cœurs l’Amour grandisse sans limites, en nous invitant à faire de même sur notre voiede l’amoureux personnelle, à l’instar de l’invitation d’Arouna dans son livre Aimer ça s’apprend et son enseignement voiedelamoureux.com.
Une Invitation très en accord avec une planète – Pluton – qui porte un cœur à sa surface. 

Suivons son histoire :

L’ombrageux gardien des Enfers, Pluton-Hadès lui-même, fut-il touché par ce doux sentiment d’Amour qui chavire tant les cœurs ? Et oui ! 
Celle qui produisit ce prodige s’appelait Korê. Tant de grâce émanait de la jeune femme, qu’Hadès tomba amoureux d’elle dès le premier regard. Avec des mots d’aujourd’hui, on dirait que le puissant Dieu du royaume des morts était tombé raide dingue amoureux !
Korê était la fille de Déméter, la non moins puissante déesse de la Nature, qui avait pour charge de protéger la vie sous toutes ses formes.
Korê, drapée de sa resplendissante jeunesse, aimait se promener dans l’immense jardin de la Mère nature. Elle adorait les fleurs. Un jour, en se promenant de parfum en parfum, elle s’arrêta soudain devant une splendide jonquille d’un jaune resplendissant rappelant l’éclat du Soleil. Elle fut happée, comme en état d’hypnose, par le calice doré de la fleur aux effluves délicates. Là, elle vit combien elle était belle et elle ne put se détacher de sa propre image.
L’autre nom de la jonquille est le narcisse. N’aimant plus qu’elle-même, elle n’entendit pas les appels de sa mère qui, de son intuition inquiète, la suppliait de rentrer avant l’heure du coucher de Soleil.
C’est ce moment de pénombre que choisit Hadès. La Terre s’ouvrit soudainement et d’un gouffre béant, un chariot de Feu tiré par des chevaux taillés dans l’ébène surgit avec à sa tête Hadès qui enlaça Korê pour l’emmener avec une grande vigueur dans les profondeurs ! L’opération ne dura qu’un instant, la Terre se referma, ne laissant aucune trace de l’enlèvement.
Korê aurait dû se sentir terrorisée et folle d’inquiétude dans cette descente vertigineuse vers les ténèbres, mais il y avait quelque chose de bienveillant qui s’échappait du géant ténébreux… Sans vraiment être rassurée, elle avait pourtant le sentiment d’aller vers son destin.
Hadès la déposa au milieu d’un palais souterrain constellé de pierres précieuses qui brillaient telles les étoiles du firmament. Un somptueux repas l’attendait, fait de mets raffinés. Une divine musique emplissait l’immense voûte du palais.
Chaque jour, – mais peut-on parler de jour ? – , Hadès venait la visiter pour s’enquérir du bien-être de celle qu’il aimait profondément. Korê, qui ignorait la durée de son séjour dans le royaume, se languissait de sa mère, mais une transfiguration commençait à s’opérer en elle. Sa conscience grandissait, si bien qu’elle fut rapidement en mesure de percevoir l’arrivée de l’Âme des défunts dans le royaume des Enfers. La détresse des petites Âmes perdues dans la profondeur des Enfers, fit naître en elle une immense compassion.
Fini l’attrait pour le narcisse. Le temps s’égrenait sans que le moindre sentiment d’ennui vienne la perturber. Elle accueillait les défuntes et les défunts dont elle était devenue la protectrice pour les orienter vers leur futur. C’est ce qu’espérait Hadès, il sut que dans son tendre Amour, il ne s’était pas trompé sur la beauté de l’Âme de celle qu’il chérissait.
Il lui sembla que le grand moment solennel était venu pour demander Korê en mariage. Elle accepta, le cœur en joie, sa transfiguration s’achevait et elle devint Perséphone.

Cette belle histoire d’Amour pourrait s’arrêter là, mais Déméter sa mère, ne lâchait pas l’affaire, elle voulait retrouver sa fille tant aimée et la ramener à ses côtés. Furieuse, ou plutôt furibarde, elle s’empressa d’aller voir Zeus, le grand patron, pour exiger qu’Hadès lui rende sa fille. Elle fit à la clef un chantage, genre réchauffement climatique en accéléré, pour mettre la pression et la peur à tout le monde, avec la menace que plus rien ne repousserait tant qu’elle n’aurait pas retrouvé sa fille !
Après avoir résisté tant qu’il le put, Hadès résigné finit par renvoyer la désormais appelée Perséphone vers sa mère.
Elle emprunta le grand escalier de Lumière qui ramenait à la surface. Aux toutes dernières marches, Hadès vint lui dire adieu. Mais le rusé Dieu des enfers avait trouvé le moyen pour que ce ne fut qu’un au revoir. Il lui fit un présent : un petit sachet contenant sept graines de grenade.
Sept comme les sept chakras, les sept couleurs, les sept notes de musique.
Zeus ayant accepté que Perséphone revienne sur Terre à condition qu’elle ne ramène aucun objet, aucune chose provenant des Enfers, Hadès savait que si elle acceptait son don venant des profondeurs, il lui faudrait revenir et que Zeus lui-même ne pourrait s’y opposer.
Les retrouvailles entre la mère et la fille furent chaleureuses. Déméter trouva sa fille changée avec une aura resplendissante qui suscitait un profond respect. C’est ainsi qu’elle accepta que Perséphone rejoigne son Mari au cœur de la Terre, la moitié de l’année. Quand Perséphone disparaissait sous Terre, plus rien ne poussait selon le vœu de Déméter. Quand elle revenait à la surface, c’était une victoire sur la mort, la nature reprenait avec vigueur le courant de la vie et tout se remettait à pousser.

Maintenant, nous savons pourquoi les variations de saisons existent ! Arouna me dit qu’elle va devoir beaucoup « dormir » dessus, non pas pour se reposer mais parce que, comme l’aurait dit un certain Thucydide « Il faut choisir : se reposer ou être libre » parce qu’en ce temps de libération karmique, il est essentiel de méditer sur la force du mythe. Méditons donc sur ce merveilleux Amour qu’offrit Hadès à sa bien-aimée.
En tous les cas, on comprend pourquoi la planète Pluton porte un cœur à sa surface ! Sans compter que dans de nombreuses Tradition la grenade symbolise la force de vie et la résurrection et que Pluton est le maître du Scorpion, la force du Phoenix qui renaît de ses cendres.
Le chariot de Feu qu’emprunte Hadès pour enlever Korê représente bien évidemment la force sexuelle. Cette force qui peut être transfigurée au centre de la Terre pour se transformer en pur Amour : Oh là là, dit Arouna, cela va me faire encore quelques nuits de plus à « dormir dessus » 😊 Sur comment Korê devint Perséphone et le Scorpion devient Aigle. (Rdv le 19 novembre avec elle pour célébrer l’entrée de Pluton en Verseau, infos et inscription à venir via la newsletter d’Arouna).

À toutes celles et tous ceux emplis de la force de Paix du Sceau de Salomon et qui n’ont plus peur de descendre visiter Hadès, Arouna et moi-même vous souhaitons une belle arrivée dans le grand palais de Lumière où un succulent repas finement accompagné de grenades juteuses et pulpeuses vous attend.

Gardez la Lumière
Philippe

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