De partout, on entend la Nature jouer avec nous à 1,2,3 SOLEIL, un jeu adoré de notre enfance. En ce moment, l’enfant en nous est tellement content de sortir de l’hibernation, de célébrer le changement avec les crêpes de la Chandeleur ou pour d’autres, les bougies de Imbolc, la fête Celtique qui marque la transition entre l’hiver et le printemps, que son « je » du moment joue joyeusement avec son plaisir de retrouver le soleil. Malgré le froid, ses rayons discrets illuminent l’énergie du renouveau qui est dans l’air, les oiseaux chantent plus joyeusement et ça perce-neige dans les jardins.
Depuis le temps qu’on meurt à notre vieux moi, qu’on a accompagné notre nativité au cœur de l’hiver, qu’on s’est mis sur notre 31 pour se préparer au nouveau, eh bien il est temps de se dire : ça y est ! ça neuf vraiment 🤩
Sur le fil du Réel, c’est en tous les cas le moment de se le dire et surtout de s’accompagner pour vivre initiatiquement notre moi neuf de façon juste et en harmonie avec notre réalité quotidienne !
Les signes célestes :
- La Nouvelle Lune du 9 février.
À noter pour cette année que cette Nouvelle Lune de février se trouve dans la Constellation du Verseau, un signe quasi-synonyme de liberté, et à 23h59… à une minute près donc du prochain jour… (Tiens donc…)
Hâte d’en lire la lecture de mon ami astrologue Philippe Bonato, mais je pense qu’il sera en tous les cas d’accord avec moi pour dire qu’une Nouvelle Lune est toujours le moment du mois où se renouvelle notre énergie. Mais qu’à mi-chemin entre le Solstice d’hiver et l’Équinoxe de printemps, la Nouvelle Lune de février est doublement renouvelante, car elle marque la fin du premier cycle lunaire, ce qui explique pourquoi le Nouvel An chinois commence toujours avec le deuxième cycle lunaire de l’année en cours.
- Le Nouvel An chinois du 10 février !
À noter pour cette Année 2024 que ce sera une année Dragon de Bois, symbole de créativité et de chance. Un signe de bon augure, dit la Tradition chinoise, caractérisé par la détermination, l’optimisme et le courage.
Tiens donc et oui mais… Car s’il s’agit bien logiquement d’un moment idéal pour lancer les projets qui concrétisent énergétiquement notre mutation du moi après cette exigeante année 2023. S’il est certain que notre Verseau intérieur, amoureux de liberté et d’autonomie, est courageux et novateur, qu’il n’a pas peur du changement et de révolutionner son présent pour améliorer son avenir, il peut avoir du mal à être patient, à « oser en douce-heure », c’est-à-dire à surfer en douceur la vague du changement dans la réalité, toujours plus lente que le Réel qui marche à la vitesse de la lumière.
Si par ailleurs, du côté de l’énergétique chinoise, l’année du Dragon de bois est bien une année de chance, encore faut-il savoir profiter de la chance en résistant à nos « compétences » d’auto-sabotage. Tout le monde n’est pas aussi doué pour la réussite qu’il le voudrait. (Un thème à mettre au programme de vos stratégies thérapeutiques).
D’où mon oui mais… et mon invitation initiatique du moment : nous réjouir de tous ces signes célestes et terrestres qui font pour sûr « tintilloner » la perspective de notre printemps intérieur, de notre neuf qui perce-neige avec, dans la suite logique de mon bulletin précédent « Silence, on restructure », encore un peu d’attention s’il vous plait !
Attention à ne pas vouloir aller plus vite que cette musique certaine mais subtile, du neuf en cours. La matérialisation est lente et si ça neuf, comme les graines qui ne sortiront de terre que dans quelques semaines, ça pousse aussi lentement chez nous. Nos projets ne sont pas forcément à l’heure de tout de suite. Donc frustrations, impatiences, dureté avec soi-même, sur-tension ou à l’inverse, léthargie et fausses sérénités, vexations, humiliations, et autres effets délétères de nos diverses réactions quand ça ne va pas comme on veut et quand on veut sont à surveiller de près 🙂.
Mes conseils de février :
Pour un renouveau Verseau, c’est-à-dire pour être nouvellement fraternel, considérons avec attention, que le bien-être autour de soi est équivalent au nôtre. Donc avançons avec une énergie dynamique et assurée, mais en nous adaptant au rythme des autres. Soyons « progressiste » en conscience de nos limites et des limites à poser aux autres, tout en nous souvenant que nous avons besoin des autres pour une réussite harmonieuse et que le principe d’interdépendance (cf. Chemin 7 dans mon nouveau livre Aimer ça s’apprend !) commence avec nos proches. Aussi, ayons le courage d’oser et de prendre des risques, mais en attendant humblement les feux verts cosmiques, nous souvenant en chemin que des éléments non résolus de notre passé peuvent toujours interférer avec les projets naissants.
ON A LE TEMPS ! Voilà le mantra que je vous propose de vous répéter jusqu’à l’Équinoxe de printemps : là je vous reparlerai du renouveau 🙂
Pour l’heure, rappelez-vous que les projets nouveaux ou que le neuf dans les projets en cours prennent tranquillement racine…
Donc PP : Patience et Persévérance, les véritables marqueurs initiatiques de l’espérance.
Rappelez-vous aussi qu’il n’y a pas de printemps radieux sans grand nettoyage de printemps. C’est pourquoi la piste symbolique personnelle pour ce temps d’entre deux que j’ai envie de partager avec vous est christique.
Je vous rappelle que pour la tradition christique, la Chandeleur symbolise le retour de couches, 40 jours après Noël. D’un point de vue spirituel, c’est là que nous sommes !
Pour rappel : le nom février vient du latin februarius en l’honneur de Februa, le Dieu de la mort et de la purification dans la mythologie étrusque.
Autre clin d’œil sémantique : Le nom Imbolc, lui, signifie « dans le ventre », parce que traditionnellement lié à la période de l’agnelage, une cérémonie celtique associée à la fertilité et à la purification.
Dans les deux cas, la symbolique de la purification en ce commencement de renouveau est claire. La purification précède le fameux nettoyage de printemps qui, comme le constate à juste titre Camille Sfez (instagram.com/camille.sfez/), pointe déjà le bout de son nez avec, ce « vent frais et lumineux qui nous pousse à faire le tri, vider, planifier, organiser la poussée de nos graines plantées cet hiver ».
Pour ceux qui connaissent mon travail sur l’Arbre de Vie, je rappelle que la pureté est la Vertu de Iesod, le fondement, lié au champ émotionnel de notre nature humaine. Traduction arounienne : si nous zappons l’invitation actuelle de purification émotionnelle, nous risquons en cette année de Dragon de bois (le seul dragon inflammable 🙂), des embrassements d’émotions lunaires non purifiées avec la peur, le gardien du seuil qui nous arrête pour nous montrer des inaccomplis qui doivent être accomplis pour poursuivre la route de notre nouveau moi avec plus de Soi. Je prie le Ciel de pouvoir vous en parler lors de mon atelier d’Université de préparation au printemps (mardi 19 mars, infos à venir via la newsletter).
Pour l’heure, juste une piste de travail : Le retour de couches post Noël coïncide avec la présentation de Jésus au Temple. Ce qui, dans ma lecture, symbolise le renouvellement de l’énergie par la consécration de nos œuvres, les « enfants » que notre puissance créatrice peut mettre au monde 🙂.
À méditer : la consécration comme outil de purification…
Par analogie, la purification du « neuf » en nous par la consécration : consacrer les œuvres émergeant de notre « neuf » qui perce-neige, au Ciel, à la Lumière et à la Paix pour commencer !
Oui mais… Voilà ma question du jour : Comment conjuguer le verbe consacrer sans devenir un sacré c… ? Lire mes réflexions sur cette question dans L’Un n’empêche pas l’autre (pages 105-106). En gros, je disais déjà à l’époque que toute forme, aussi subtile soit-elle, de sacralisation pervertit notre sens du sacré.
En résumé :
Pour bien auto-accompagner votre retour de couches symbolique, souvenez-vous que la vie est un jeu pour un je qui, en février joue à 1,2,3, Soleil. Le soleil est la clé du processus en cours, je reviendrais sur ce point pour l’Équinoxe. L’essentiel en ce moment étant de savoir jouer = ne pas (se) prendre tellement au sérieux les aléas de notre restructuration d’un moi encore instable entre l’ancien et nouveau.
Là, c’est un bout de l’éditorial de Christian Roesh dans le dernier numéro de la revue Reflets que je veux citer:
« Un jour où je traînais les pieds pour une activité – que je m’étais donnée tout seul – Gitta Mallasz (Les dialogues avec l’Ange) m’a dit :
Si ce n’est pas un jeu, arrête tout de suite !
Si c’est un jeu, si c’est un divertissement joyeux, si c’est une récréation, Continue.
Sinon, cesse immédiatement ce que tu as commencé.
Dieu joue avec toi et par toi. Tout autre chose nous tue. »
Allez venez, jouons à 1,2,3 Soleil en redevenant des enfants (cf. Chemin 4 de mon nouveau livre : « Si vous ne devenez pas comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux » p.131 et en vous rappelant que la véritable créativité, c’est « l’intelligence qui s’amuse » p.132.)
Pas simple de s’amuser 🙂… À qui le dites-vous ? Je suis bien placée pour compatir, mais je ne veux pas vous mentir : Sans cette composante, vous allez rendre le jeu de la vie, jusqu’à l’Équinoxe, moins léger à vivre… donc pour l’amour du Ciel, mettez un peu d’amusement, au moins un peu d’humour dans votre réalité actuelle, en dépit du terriblement sérieux, donc du dangereux de la réalité politique du monde !!!
Fermez les yeux un moment pour respirer en connexion consciente avec mon bulletin et si possible méditer sur sa matière à réflexion.
Mes pensées de lumière vous accompagnent.
Arouna 💫💫💫
Arouna renouvelle
son accompagnement
« Au Fil du Réel »
Ce bulletin est le second partage que nous offre Arouna pour accompagner l’auto-accompagnement de notre renouveau (En savoir plus »)
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